Article extrait de la revue Planète Paix, N° 685 d’octobre 2023.
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Les pires souffrances occasionnées par les guerres, ce sont les peuples qui les vivent dans l’instant et sur plusieurs générations. Que ces guerres soient surmédiatisées ou totalement occultées, leurs violences sont toutes, non seulement immédiates, mais malheureusement durables.

Ainsi, une étude récente sur l’épandage de l’agent orange au sud-Vietnam détaille les conséquences néfastes, après plus de cinquante ans, sur l’environnement, la santé et les liens sociaux de leurs habitants. Elle distingue les violences immédiates, certaines surmédiatisées car spectaculaires, et les violences lentes, peu dites mais tout aussi destructrices.

L’Ukraine, qui voit son pays miné, bombardé depuis 20 mois subit déjà des dégâts qui persisteront sur de nombreuses années. Mais, des appels de nombreux pacifistes à un cessez-le feu ne sont ni entendus ni relayés comme en témoigne le Président des Artistes pour la Paix du Québec.

Michel Raimbaud décrit les souffrances vécues par le peuple syrien à la suite des différentes sanctions euro-américaines qui lui sont infligées illégalement… et occultées depuis douze ans.

L’acharnement de l’état israélien sur Salah Hammouri, avocat franco-palestinien est décrypté dans l’article de Christine Rosemberg présentant le livre de sa vie de détenu en Palestine.

« Maudite soit la guerre », cette inscription sur le monument aux morts de la première guerre mondiale à 100 ans. Le Maire de Gentioux-Pigerolles a à cœur de présenter le centenaire de cet édifice, un des trop rares à célébrer la Paix !